Le Grenelle de l’environnement a débouché, la semaine dernière, sur un appel à une révolution dans nos comportements et dans nos politiques nationales comme locales.

Nous ne pouvons plus vivre sans tenir compte des implications de nos modes de vie, de nos modes de consommation et de nos modes de production sur notre planète.

Cette démarche a abouti à des propositions très fortes dans les domaines de l’habitat, des transports, de la santé publique ou des énergies qui ont été unanimement saluées, dans le monde politique comme dans le monde associatif et économique.

Cet appel à l’exemplarité doit devenir une réalité dans nos politiques locales.

Depuis deux ans, la démarche ‘Agenda 21’a été menée au sein de la communauté d’agglomération Dieppe-Maritime, en concertation et en rassemblant élus, techniciens, associations, entreprises, institutions. Deux ans de débats, de forums publics et de travail qui déboucheront sur un plan d’actions concrètes composé de 12 chantiers phares. Il sera présenté dans les prochaines semaines.

Mais le développement durable doit clairement devenir une priorité à l’échelon communal. Pour Dieppe, la révolution écologique est une opportunité qu’il faut saisir collectivement. C’est en effet une formidable source de développement et d’activités nouvelles.

Economies d’énergie, énergies renouvelables, circulation douce, transports en commun, protection du patrimoine naturel, rénovation de l’habitat, actions éducatives : dans tous ces domaines, dès 2008, la municipalité devra être une locomotive et un exemple.

Pour ma part, dans la continuité de l’action menée au sein de Dieppe-Maritime, c’est un engagement clair que je prendrai devant les dieppois.